Réveil sans réveil. Petit déj avec pain et petits pains de la Fournaise, bof.. on ne retournera plus s’y approvisionner …
Après les plus de 6000m de dénivelé de la semaine, petite montée du Cours Sextius vers le marché. Achat jambon, tomates, melon, tapenades pour un déjeuner léger, tour en ville, et visite instructive de l'Apple Store (tag pomme ;-)).
Déjeuner et départ des catalans…
L’année prochaine… Toubkal ?
Harpe à 6h00, il pleut. À 7h25, il pleut encore. Grâce au petit lavabo installé dans la chambre, on assiste au rasage des garçons. JPaul profite du luxe d’une douche matinale. Petit déjeuner fromage blanc et bonne confiture myrtilles ou framboises.
Départ avec le projet de passer entre les gouttes. Ange gardien. Rude montée avec quelques (nombreux ?) petits arrêts fraises des bois. Fontaine Rouge, petit torrent, vaches rousses et blanches. Col des Près du Fromage où l’on croise les Duquesnoy et leurs amis suisses. Montée vers le Sommet Bucher. On remarque un troupeau de vaches caramel. Au sommet, vue splendide à 360° et âne Peluche.
En descendant, on cherche le chemin. Merci le GPS. Les vaches caramel nous regardent et re-regardent passer. Bonne pente. Arrêt sur l’aire de pique-nique seuls face au Grand Rochebrune. Excellent saucisson, salade de coquillettes maison, fromage fort goutu avec le dernier morceau de pâte de coing et compote Materne pomme-cerise. Agréable sieste, vent léger dans les arbres et odeurs d’herbes. Rude descente avec fraises des bois parfumées. Quelques grosses gouttes. Premières framboises à 100m de Ville Vieille.
Traversée du village, deux églises (une pour l’hiver, l’autre pour l’été apprend-on ensuite), un Saint-Sébastien dalinien renversé, un resto-bar fermé. Retour au Guilazur, où la voiture est garée, pour tartes à la myrtilles dont Béatrice et moi rêvons depuis une semaine, et café. Finalement, plus de myrtille, donc rhubarbe ou fruits rouges. Arrêt obligatoire à la boulangerie pour les fameuses myrtilles, puis à la fromagerie pour tomme du berger ou autre escoyère et lait frais pour JPaul.
Retour tranquille à Aix, pensée fugace pour JJacques la prostate à Sisteron.
Soirée happy hour mojito sur le cours Mirabeau, puis dîner sur la terrasse des Deux Garçons. Orage violent et trombe d’eau, on termine à l’intérieur. Retour sous la pluie... Un petit remontant... pas d'Unikum mais un whisky bien tourbé !
D+ 750m D- 874m
Le brouillard monte rapidement de la vallée. Rasage (pour les garçons, hein!?) et brossage des dents dans le noir, il n’y a plus de groupe électrogène ce matin. Petit déjeuner produits bio, bon pain, bon miel. Photo de groupe devant la montagne, de face et de profil. Béatrice tente le sans genouillère, jambe légère.
Chemin en balcon, puis en forte descente. Chalets du Queyron. Premières fraises des bois. Villargaudin avec son natif prolixe et la gérante de la Fruitière qu’on dérange pour un café. Descente jusqu’à la route qui longe le Guil, torrent couleur menthe claire. On part dans l’ancien GR barré, belle montée sur un chemin scabreux. Pause pique-nique en haut de la forêt, sandwichs en kit. Sieste avec les grillons.
Encore 10 mètres à grimper, puis large chemin jusque Montbardon. Trop tôt pour avoir les chambres du Cadran Solaire alors direction la fromagerie où nous accueille un chargé de com bègue qui nous donne envie d’acheter son berger. Aquarelle à l’abreuvoir où les garçons prennent la pose.
Chambre moche, mais avec douche et toilettes privées… et petits rideaux mignons. Bière et bridge sur la terrasse. Aquarelle du chalet et apéro Amour de Gentiane. Dîner sans soupe mais avec une timbale de légumes, du poulet On va dire à l’oriental nous annonce la gérante belge et un dessert à l’italienne parce que c’est marqué sur la recette. Wifi dans la salle-à-manger. Pomme sur la terrasse. Fin de la flasque.
D+ 249m D- 1038m
Petit déj express au premier service, JPaul est déçu que les filles n’aient pas eu une petite attention pour lui. Puis départ en longeant le canal. Merci encore GPS. Jolie balade en balcon dans la forêt. On abandonne les sacs dans l'herbe pour le tour du lac du Roué. Reflets de la Dent du Ratier et des sommets alentours. Magnifique ! Béatrice veut faire un arrêt au bout du lac parce qu’il n’y a personne (hum, hum... et les campeurs juste derrière ?), je préfère les buissons sous le grand mélèze où je me griffe les jambes…
Descente vers Les Maisons, expo Samivel, puis en balcon jusqu’aux Gites du Viso à la Chalp où l'on fait la connaissance de Danakil. Au bout du parking, on trouve le chemin du col de Furfande. Papillons. Arrêt pique-nique-sur-table et sieste sous les mélèzes à la Cabane de Plan vallon.
Bonne grimpette de 900m au soleil. En se retournant, on découvre le Grand Rochebrune. Arrivée au col dans le vent, descente vers le refuge en passant par les coquets chalets de Furfande.
Refuge tout neuf, tout beau… et donc sans la patine du temps, ce qui manque à Béatrice. Et seulement deux douches, deux lavabos mais prise pour la multiprise dans la chambre. Bière la Tourmente, Panaché et Perrier Rondelle. Aquarelle pour moi, recherche des noms de fleurs, on retient jubarbe et gentiane jaune, et des noms du Queyras... Rambaud signifie corbeau audacieux ou conseil audacieux et non corbeau maladroit. Repas très sympa avec JJacques la prostate, les Duquesnoy de Saint-Malo et leurs amis suisses. Plateau de fromage superbe et gouteux !
Pomme avec les derniers rayons du soleil et au lit !
D+ 986m D- 533m
Très beau au réveil, tardif car petit déj (light) à 7h30. On est dans un refuge, le boss n’est pas là pour nous servir, si vous êtes bloqués, vous avez des amis... Ambiance...
3°, dégivrage du pare-brise avant de rejoindre Ville Vieille. On y laisse la voiture pour notre deuxième boucle dans le Queyras (ne pas prononcer le S), variante du tour de la Dent du Ratier. Une cinquantaine de kilomètres à nouveau.
Montée dans la forêt, rapidement il fait bon, on se crème. Alpages, et à l’azimuth GPS quand on loupe le virage. Vue sur Château-Queyras. Pause à l’entrée des Meyriès à la chapelle Saint-Rock (!) et à la fontaine. Cadrans solaires.
Puis chemin carrossable en pente douce avant grimpette en lacet dans les estives. Champignons post-atomiques. Arrêt pique-nique de l’avant-veille à l’abri du vent devant un large panorama jusqu’au Viso. Café aux crickets, petite sieste. Quand on repart, on sent qu’on repart !
Descente tranquille sur Souliers, grillons. Gite d’étape avec vue magnifique et agréable terrasse en pin chauffée au soleil. Croquis. Perçage d’ampoule sous l’ongle (!?). Dans le vent, tour au village et aquarelle avec tous les barreaux pour JPaul. Apéritif sans Suze et dîner premier service avec famille chrétienne à la table voisine. Délicieuse soupe petits pois menthe, lasagnes au top, tarte aux pommes et … ? Cardamone, peut-être ?
Philosophie sur la terrasse, pomme. Les derniers rayons du soleil accrochent les pics les plus élevés. Discussion avec la gérante sur la gestion du gîte le Grand Rochebrune et la famille Humbert.
D+ 890m D- 430m
Petit déjeuner buffet copieux, fromage frais-jambon sec. Avec les questions de Béatrice Cape ou blouson ? … Il pleut. Pour moi, option short léger + surpantalon technique.
Montée vers le col Lacroix ou La Cruce. Chemin très régulier et quasi dallé. Jolis points de vue sur la vallée et les montagnes en partie mangées par les nuages. Champignons en pagaille, mais Rien de bon d’après JPaul, que des vachettes. Salamandre de Lanza. Raccourcis de Jacques dans les mélèzes entremêlés.
Cabane du col dans la brume. On rencontre 2 filles pas si jeunes ni si jolies, mais sympathiques et aimant les loukoums. Jacques retire sa cape de pluie-sudisette ou sauna portatif. Peut-être y perd-il ses lunettes ? Descente en lacets dans la forêt et sous le crachin. Tapis de fleurs qui existent en plusieurs coloris et foufelles.
En bas, sur le parking, on retrouve la voiture, les sacs, le refuge et la pluie. Alors, sans hésitation, option restaurant. Tour rapide à Ristolas. Déjeuner à Abriès, hôtel de Lanza (la fameuse salamandre locale). Apèritif Plantivore pas pour les plantigrades, viande d’agneau séchée, saucisse aux légumes, crumble pommes-noisettes. Boutique Ourson Polaire sous pluie battante. Doudoune, pantalon, chaussettes. Il nous faut aller à Aiguille pour trouver des lunettes pour Jacques, un livre pour Béatrice, le Monde pour JPaul et Paris-Match pour moi .
Neige sur le Pain de Sucre. 9°. Lecture au refuge, douche, bière. Dîner dans la jolie salle-à-manger meublée local et Ikea. 3 lardons pour les uns, 4 pour JPaul. Excellentes tartes maison. Il a neigé sur le Pain de Sucre.
Pomme et recueillement au seuil de l’église Saint-Laurent, désaffectée.
D+ 567m D- 639m
Nuit étonnament calme, sans ronfleur bruyant mais avec passage de la lumière rouge de la frontale. Quelques courbatures. Petit déj avec semoule fleur d’oranger.
Départ, Guy nous confie la mission de rapporter son pantalon à la Monta. VTT sur le chemin et arrivée simultanée de JP et des VTTistes. Béatrice suit de près. Chamois sous le col.
Descente dans un pierrier et les $@#%# de névés. Puis joli Lago Lungo. Excellent café italien au mignon refuge Granero. Les VTTistes vont faire de l’escalade maintenant. Nuages. Descente dans le parfum des rhodos.
Multitude de fleurs. Pont en troncs d’arbres, passages délicats. Moteur d'avion américain tombé en 1957. Pique-nique sur la table et lancer de tartines. Scouts italiens mixtes avec fanion et serre-file. On se raconte nos exploits scouts respectifs. Fin de descente à plat le long du torrent.
Arrivée au refuge. Petite chambre de 4 avec lit relevable. Bel orage dehors (pauvres scouts !). Douche et shampoing. Bridge et wifi devant la fenêtre tandis que certains jouent en extérieur avec capes de pluie. Aquarelle vite fait avant le retour de la pluie.
On attend l’apéro-concert en vain. Pourtant la batterie est installée. Dîner avec antipasti (jambon et salade russe), pasta alla bolognesa al dente moins une minute, poulet et ratatouille puis bunet = dessert au flan chocolat avec une base biscuits amaretti. Pas de pomme mais grappa. Concert ? Finalement à 21h30, concert jazz cool, Groupe poLO. Extinction des feux à 23h00 !
D+ 397m D- 1102m
Après longue nuit hachée, ronflements, bruits de bouche en asialie, voiture à 2h30 et gyrophare rouge dans la nuit, petit déj à 7h, sacs prêts et départ à 7h35 vers le col Agnel à 2744m. Table d’orientation avec l’Etna, le Toupkal, le Mont Lénine. Viso et les Ecrins.
Descente vers Chianale à travers les tapis de fleurs et les vaches. Odeurs de Creuse dixit Béatrice. Raccourcis pour retrouver le chemin aux Granges del Rio. Pose sur la murette face au torrent bruyant.
Montée régulière, on résiste aux formaggi mais l’arrêt pique-nique est bienvenu. La tomate est appréciée, le boulgour moins. Loukoums de la Sainte Nathalie avec les cafés. Reprise de la montée. Chamois. Les VTT à pied. Arrivée au col de Lausetta à 2872m. Bouquetins. Tentative de prendre un raccourcis. Et finalement pas. Remontée vers le 3ème col du jour, Valente à 2800 et des brouettes.
Plusieurs névés, le pied s’enfonce parfois jusqu’au genou dans la neige. Et toujours descente par le GR 58C vers le refuge du Viso. Petit lac sur la droite et montée finale. Pfiou... Ça tire sur les épaules !
Chambrée avec 5 autres randonneurs que l’on retrouvera à table. 2 douches (tièdes) pour tout le refuge. Au dîner, vin de l’Agly et bières du Queyras. Bœuf à la provençale et excellent fondant au chocolat, sauce cancoillotte. Vue sur le Viso. Pomme partagée.
Pas de lumière, ni aux lavabos, ni dans les chambres.
D+ 1031m D- 1151m
Arrivée la veille de Béatrice, Jean-Paul et Jacques à Aix. Avec le champagne, mais Jacques ne le sait pas. Dîner home.
Réveil à 6h00, découverte de la Sainte-Victoire pour JP et Béa. Bleu dans la baignoire pour moi. Départ à 7h33. Soleil, puis brouillard qui se lève vers Manosque. Villages sur les pitons, Sisteron. Lac de Serre-Ponçon et bus de la Somme. Arrêt café à Vieille-Ville avec Rambaud dans le Dauphiné Libéré puis crème solaire Piz Buin à Abriès aux parapluies.
On laisse la voiture sur le parking à la Monta pour le Tour du Pain de Sucre (44,7 km). Photo sur le capot.
Montée douce. Arrêt pique-nique sur le rocher. Escalivade, lentilles à l’aïoli, salade en boite. Puis montée sérieuse, petits lacs (Egorgédu et Foréant).
Béatrice et JPaul bien devant. Fleur multicolores et ventoline. Arrivée au col, 1146 mètres de grimpés. Descente vers le refuge Agniel. Marmotte star.
Au refuge, chambre de 7 pour 6. Couettes à pois. Attente à la douche. Repas soupe, marmotte-dinde en sauce avec raisins, salade et brownie au chocolat.
Pomme assis sur les sièges de JPaul dans les rochers de la combe. Au lit à 8h30 (voisins marseillais sympa, JP est ravi !) avec extinction des feux à 8h45… et il fait toujours soleil !
D+ 1146m D- 226m *Dénivelés calculés en gros d'après les points les plus hauts et les plus bas de la journée...
Après une nuit hachée car trop mangé la veille et photos à 4h00 et 4h30 (déjà plus la nuit!), réveil à 8h pour le petit déj et la valise.
Départ à pied pour la station de taxi. 5,10 € la course pour l'aéroport, à 4 avec les valises. Arrondi généreusement à 7. Encore quelques pièces estoniennes à dépenser en menus achats dont Vana Tallinn et toujours aucune idée de ce que peut être l'uniforme du policier autochtone. Café, embarquement. Nous nous trouvons à côté de participants aux championnats d'Europe d'orientation.
Arrivée à Gérone, Béatrice récupère son bagage laissé en soute. Puis, après être passés à la caisse automatique du parking, nous retrouvons la voiture place F19... et non F17. Arrêt Escudero et arrivée à Céret. JPaul sort les valises du coffre...
- A qui est cette valise rouge ? demande Jacques.
- Mais à toi, lui répond JPaul !
- Ah, non, ce n'est pas la mienne !!!
- Alors c'est à Nathalie !
- Non plus !!!
... Donde esta la valisetta de Jacques ? Stress... Pas d'iPad, de Burburry, de Vana Tallinn, de cadre bichette. Et dans la valise, pas grand chose, une bible (on espère quelqu'un d'honnête), 2 ou 3 vêtements féminins, une petite trousse dans un sac d'une boutique espagnole (ouf, ce n'est probablement pas un échange avec une tallinnoise ou une russe) et aucun nom... Appel vain à l'aéroport. Mais ouf, Jacques trouve un mail de Maria sur sa messagerie. Jacques, que JPaul accompagne, n'a plus qu'à retourner à Gérone puis continuer sur Vic pour l'échange. RV pris devant la gare. Au final, Maria revenant de Paris, l'échange aurait eu lieu devant les caisses automatiques du parking. C'est Béatrice qui m'emmène au péage nord où j'ai RV avec Erick pour mon covoiturage de retour à Aix.
